Molly une femme au combat

Saison : 1 - Episode : 4/7 - Schtroumpf est de retour, guéri de sa blessure. Molly s'est prise d'amitié pour Bashira, ka jeune Afghane. Le capitaine James se méfie d'elle, il est en effet certain qu'elle est en réalité une espionne. Mais Bashira prévient Molly qu'une attaque talibane se prépare. Elle va le payer très cher... -- Critique : Molly, 18 ans, vit dans un quartier populaire et multiculturel de Londres entre un père « toujours bourré », une mère « toujours enceinte », et ses frères et soeurs. Paumée, sans but, elle pousse un jour la porte d'une antenne de l'armée. C'est la révélation : elle sera infirmière militaire en Afghanistan. Surtout, ne pas trop chercher l'ultraréalisme dans cette série acidulée tout à la gloire de l'armée de terre et de ses valeurs. On n'est pas chez Ken Loach, mais plutôt quelque part entre Les Feux de l'amour et Band of brothers. Drôle de mélange entre soap misérabiliste et sitcom girly, ce récit d'apprentissage pour teen-agers valorise le dépassement de soi, et mêle sans aucun complexe romance et leçons de vie sur l'âpreté de la guerre ou la situation tragique des femmes afghanes. Ce cocktail improbable pourrait être exaspérant, mais, scénarisé et filmé avec fraîcheur, il s'avère finalement assez sympathique. La série doit surtout beaucoup à Lacey Turner qui, avec ses faux airs de Lindsay Lohan, campe une Molly à la fois grande gueule et fragile, très attachante. — Hélène Marzolf

Saison : 1 - Episode : 5/7 - Des soldats postés hors du camp ne donnent plus signe de vie : un carnage s'est produit. Molly doit partir en permission mais elle souhaiterait rester en Afghanistan, perturbée par la relation ambiguë qu'elle entretient avec le capitaine James. De retour à Londres, elle retrouve une famille plus divisée que jamais. Elle part alors rejoindre Schtroumpf, lui aussi en permission. Tous deux sont heureux de repartir pour l'Afghanistan... -- Critique : Suite et fin, sur fond d'Afghanistan, des exploits et des amours de Molly, jeune femme issue d'un milieu populaire qui s'est engagée dans l'armée britannique. Drôle de mélange, pas toujours très subtil, à base d'eau de rose et d'odeur de poudre.

Saison : 1 - Episode : 6/7 - Molly est réquisitionnée pour une mission de haute importance en lien avec l'armée américaine et les forces afghanes : elle doit participer à la capture de Badrai, le père de Bashira, dont elle est la seule à connaître le visage. Molly et le capitaine James conviennent de se mettre en couple une fois rentrés en Angleterre. Lorsque Schtroumpf l'apprend, il disjoncte et met la section en danger de mort... -- Critique : La semaine dernière, Molly, jeune prolotte au grand coeur, s'engageait dans l'armée britannique et affrontait son destin. C'était cucul, improbable, mais, finalement, très sympathique. Bon, il faut bien reconnaître que, dans cette seconde moitié de saison, le joli récit d'apprentissage vire au pudding sirupeux. L'Afghanistan en guerre abrite un triangle amoureux digne de Barbara Cartland, et l'intrigue s'avère extrêmement capilotractée. Entre deux tergiversations sentimentales (de préférence en pleine embuscade avec les balles qui sifflent aux oreilles) et des questions existentielles (du genre « Mais, mon Dieu, pourquoi la guerre est-elle si cruelle ? Et si tout ça était de ma faute ? »), Molly multiplie les actes de bravoure : elle tue un taliban à bout portant, sauve une fillette afghane, panse des plaies sanguinolentes, et, pas bégueule, assume sans broncher les corvées de chiottes... C'est assez bêta, mais subsiste quand même un vague charme résiduel, au détour de quelques séquences de permission en Angleterre. A réserver aux âmes de midinettes. — Hélène Marzolf

Saison : 1 - Episode : 7/7 - Le capitaine James est entre la vie et la mort. Six mois après son commencement, la mission de l'unité s'achève. Les soldats quittent l'Afghanistan et partent décompresser à Chypre, avant de revenir en Angleterre. A Birmingham, Molly se rend à l'hôpital : si Schtroumpf est guéri, le capitaine James reste dans un état critique... -- Critique : La semaine dernière, Molly, jeune prolotte au grand coeur, s'engageait dans l'armée britannique et affrontait son destin. C'était cucul, improbable, mais, finalement, très sympathique. Bon, il faut bien reconnaître que, dans cette seconde moitié de saison, le joli récit d'apprentissage vire au pudding sirupeux. L'Afghanistan en guerre abrite un triangle amoureux digne de Barbara Cartland, et l'intrigue s'avère extrêmement capilotractée. Entre deux tergiversations sentimentales (de préférence en pleine embuscade avec les balles qui sifflent aux oreilles) et des questions existentielles (du genre « Mais, mon Dieu, pourquoi la guerre est-elle si cruelle ? Et si tout ça était de ma faute ? »), Molly multiplie les actes de bravoure : elle tue un taliban à bout portant, sauve une fillette afghane, panse des plaies sanguinolentes, et, pas bégueule, assume sans broncher les corvées de chiottes... C'est assez bêta, mais subsiste quand même un vague charme résiduel, au détour de quelques séquences de permission en Angleterre. A réserver aux âmes de midinettes. — Hélène Marzolf