Oggy et les cafards - Oggy et les chaussures magiques

Saison : 3 - Episode : 7/39 - Oggy, un gros chat débonnaire, ne s'épanouit que dans l'oisiveté et l'entretien méticuleux de sa maison. Lui qui n'aspire qu'à regarder la télévision confortablement installé dans son pouf rose, voit sa demeure devenir le terrain de jeu d'une bande de cafards sans foi ni loi. Devenu la victime de ces sales bestioles qui empêchent le calme de régner dans son foyer, Oggy ne rêve plus que d'une chose : les voir morts ! -- Critique : Film de Victor Maldonado et Adrià García (France/Espagne, 2007). Scénario : V. Maldonado, A. García et Teresa Vilardell. 80 mn. Inédit. Genre : la nuit est un doux refuge. Un jeune orphelin découvre un monde magique parallèle au nôtre. Mais attention : ne vous fiez pas à l'apparente banalité de l'argument. Toute ressemblance avec, par exemple, Harry Potter est inexistante. Concocté par deux jeunes Espagnols, Victor Maldonado et Adrià García, ce dessin animé tout en rondeurs aimables et en mouvements félins génère sa propre mythologie : tendre, foisonnante et particulièrement inventive. De Jules Verne à Caro et Jeunet ou Tim Burton, les influences sont nombreuses, dans une ambiance rêveusement urbaine, mais débouchent sur un univers esthétique inédit et cohérent. Nocturna, comme son nom l'indique, apparaît au coucher du soleil ; c'est une région du temps, une réponse fantasque à la peur du noir, universelle hantise enfantine. En effet, tout un petit peuple s'y démène, dès que les derniers humains s'endorment, pour organiser la nuit, allumer les lampes, endormir les enfants, ébouriffer leurs cheveux... Ce monde est certes étrange, mais aussi ordonné et balisé que le jour. Le duo de réalisateurs de Nocturna s'attaque à tous les incidents nocturnes, frayeurs, cauchemars, pipi au lit, pour les ramener à une dimension poétique et familière, à une routine rassurante. C'est la grande et douce idée du film : ainsi apprivoisée, la nuit devient une alliée, un refuge. Idéal pour apaiser les terreurs nocturnes et stimuler les rêves.

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