Je t'aime à te tuer

Tandis que Lucy, l'agent spécial venu du Canada, poursuit toujours Bruno pour tenter de découvrir s'il est l'auteur du meurtre d'une femme à Montréal, Béatrice se pose des questions. Elle veut découvrir le secret de l'homme dont elle est tombée amoureuse, mais elle ne se doute pas qu'elle va faire une découverte terrifiante. Jusqu'à présent, Bruno s'est toujours montré très mystérieux sur les raisons de sa venue en France. Il reste également très silencieux sur son passé. Béatrice, qui ne peut pas se résoudre à le croire coupable d'un quelconque méfait, nourrit toutefois de sérieuses inquiétudes. De son côté, Lucy resserre la nasse autour de Bruno...

Critique : Téléfilm (1 et 2/2) d'Alain Wermus (France/Belgique, 2006). Scénario et dialogues : Alexis Lecaye. 2 x 60 mn. Inédit. Avec Bruno Wolkowitch : Bruno. Florence Pernel : Béatrice. Sophie-Charlotte Husson : Lucy. Laurent Bateau : Nicolas. D'un côté, une enquête policière. Une inspectrice canadienne et son homologue français traquent un assassin gigolo, qui poignarde les riches femmes au crochet desquelles il vit un temps avant de faucher leurs bijoux. De l'autre, un beau ténébreux nommé Bruno, quadra pas net, amateur de cailloux, de retour dans sa région natale bordelaise après plusieurs années passées... au Canada. Comme dès le début les va-et-vient entre Bruno et le tandem de flics enfoncent le clou, c'est-à-dire multiplient les preuves de sa culpabilité, on guette l'ultime rebondissement qui le disculpera. En attendant, Bruno, qui fait fondre les filles sans faire exprès, manifeste de l'intérêt pour Béatrice, une séduisante mère célibataire. Mais l'étau se resserre, et Bruno se montre de plus en plus nerveux... Nous aussi, quand les tics de narration propres aux séries policières formatées ne prennent pas le dessus sur les ressorts du thriller. Marc Belpois

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