Effroyables jardins

Tous les dimanches, Lucien vit un supplice. Il doit en effet prendre place avec ses parents dans la vieille voiture de Jacques, son père, l'instituteur du village, pour assister au spectacle de clown amateur dans lequel celui-ci se produit. Une passion que Lucien trouve tout bonnement ridicule. Devant le mépris de cet enfant pour son père, André, l'ami de la famille, entreprend le récit de ses aventures. A la fin de la guerre, André et Jacques ont commis ensemble un acte mineur de résistance, qui leur a pourtant valu d'être arrêtés par les Allemands. Lucien découvre ainsi la bravoure, le courage et l'esprit de solidarité dont son père a fait preuve, sans jamais l'évoquer...

Critique : Jean Becker persiste ici dans la « comédie de terroir », en adaptant une nouvelle, à l'origine plutôt grave, de Michel Quint. Quatre résistants, retenus en otage dans un trou boueux, sont discrètement réconfortés par un soldat allemand. Les acteurs cabotinent un peu, et on bâille beaucoup...

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