Amis pour la vie : quand l'homme et l'animal sauvage s'apprivoisent - Des liens éternels

Alyson, vétérinaire, retrouve les deux rhinocéros qu'elle a élevés. Joe, chercheur amoureux de la nature, s'est lié d'amitié avec une harde de biches. Maria prend soin de pangolins, des animaux menacés, et Anita a été adoptée par une meute de loups d'Arctique. Toutes ces relations sont des témoignages émouvants des liens très forts qui peuvent se tisser entre des hommes et des animaux sauvages.

Critique : Au fond, qu'est-ce qui nous lie aux animaux, dès lors qu'on a coupé la laisse ? Que reste-t-il du soin ou de l'amour qu'on leur a porté dans le passé ? Cette série documentaire « feel good » compile des séquences de retrouvailles entre des bêtes sauvages, domestiquées puis relâchées dans leur habitat naturel, et leurs anciens maîtres (zoologue, éleveur, etc.). S'il n'y a pas de suspense — en dépit des nombreux effets de dramatisation —, c'est que leurs relations semblent rester intactes, malgré les années et les kilomètres. A travers ces nombreux récits, dont le témoignage de la primatologue britannique Jane Goodall, les trois volets d'Amis pour la vie questionnent les ressorts du lien affectif (et réciproque) entre le lion, le chimpanzé ou l'éléphant d'Afrique et leurs parents d'adoption. Malgré quelques poncifs sur le traitement réservé aux animaux, ces différentes histoires recueillies entre l'Angleterre et le Gabon célèbrent avec ferveur la cohabitation entre les espèces. Mignon, sans plus. — Léo Juanole

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