John Travolta, le miraculé d'Hollywood

Issu d'un milieu modeste et artiste, John Travolta a travaillé tôt pour aider sa famille. Cet Italo-Américain doué pour la danse dira plus tard avoir perfectionné son groove au contact de camarades de classe. Au cours d'un stage dans un théâtre, il se fait remarquer par un imprésario. Il devient la vedette d'une série pour ados, et déclenche une «Travoltamania» galopante. En 1977, en pleine folie disco, il ouvre le générique de «La Fièvre du samedi soir», en arpentant la rue d'un pas chaloupé. C'est l'hystérie générale, laquelle s'amplifiera avec la comédie musicale «Grease». Après avoir tourné avec Brian De Palma et connu une longue traversée du désert, l'acteur renaît avec Tarantino et «Pulp Fiction».

Critique : L'ascension fulgurante, la déchéance brutale et la renaissance inespérée de John Travolta (La Fièvre du samedi soir, Pulp Fiction). Dommage que le portrait, richement illustré, fasse l'impasse sur les vingt dernières années.

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