Superstructures - L'hôtel 7 étoiles de Dubaï

Dubaï anticipe l'épuisement des ressources pétrolières et tente de devenir la première destination touristique du monde. Le palace Burj al Arab, construit sur une île artificielle, est la preuve d'innovations incroyables en matière d'ingénierie. Véritable icône architecturale du XXIe siècle, cette tour, mesurant plus de 320 mètres de hauteur, émerge de la mer telle la voile d'un navire. Comment ses concepteurs, pourtant novices en la matière, ont-ils planifié et réalisé la construction du plus grand et du plus luxueux hôtel au monde ?

Critique : Documentaire de Jessica Bassett (Grande-Bretagne, 2005). 52 mn. Rediffusion. En 2016, les gisements pétrolifères de Dubaï seront à sec. Pour poursuivre son développement économique, le petit émirat arabe devra miser sur le tourisme et multiplier par trois le nombre de visiteurs. Difficile d'attirer 15 millions de vacanciers par an quand on dispose d'à peine 56 kilomètres de côtes ? Qu'à cela ne tienne ! Le prince de Dubaï a décidé de donner à son territoire de nouvelles côtes, sur le modèle des polders néerlandais. Des îles artificielles aux formes extravagantes, sur lesquelles se dressent hôtels, villas et centres commerciaux. Les premières : Palm Jumeirah et Palm Jebel Ali (120 kilomètres de côtes à elles deux), dont les contours évoquent des palmiers ! Plus kitsch : The World, archipel de 300 îlots artificiels dessinant un planisphère. Mégastructures retrace l'histoire de ces entreprises pharaoniques, détaillant les défis techniques qu'elles représentent et passant un peu vite sur leurs conséquences sur l'environnement. Un documentaire spectaculaire qui fourmille d'informations, mais pèche par sa forme plutôt conventionnelle.   Précédé, dans la même série, de Palace de rêve à Dubaï.

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