Face off - Episode 2 : Opération camouflage

Les onze candidats encore en lice sont chargés de peindre le corps nu de leurs sujets, afin de les transformer en oeuvres d'art vivantes. Leur inspiration : «Birthday Suit», la couverture de Demi Moore pour «Vanity Fair». Sur place, le célèbre peintre Filippo Loco surveille attentivement les performances des maquilleurs. -- Critique : Ras le bol des télé-crochets musicaux et des concours culinaires ? Jetez donc un oeil à Face off, une compétition bien plus originale. Dans un atelier de Los Angeles, non loin des studios hollywoodiens, douze maquilleurs d'effets spéciaux s'affrontent pour remporter 100 000 euros et un an de matériel de maquillage professionnel. Dans ces deux premiers épisodes assez prenants, les candidats rivalisent d'inventivité pour transformer un modèle nu en oeuvre d'art, ou donner vie à un hybride mi-homme, mi-animal (comme cette bluffante blatte-savant fou). A la fin de chaque épisode, les concurrents sont jugés par trois pros de renom. La multirécompensée Ve Neill (Hunger Games, Edward aux mains d'argent, Pirates des Caraïbes...), Glenn Hetrick (Buffy contre les vampires, X-Files, Le Prestige...) et Patrick Tatopoulos, concepteur des créatures de Silent Hill, Independance Day ou encore I, robot... Variées, les épreuves balaient les principales techniques d'effets spéciaux : faux tatouage, body paint, élaboration de prothèses, accessoirisation... Pour pénétrer cet univers fascinant, le format télé-réel se révèle évidemment frustrant. Face off pâtit d'une réalisation trop nerveuse et d'un montage bien trop expéditif qui ne rendent pas hommage à une discipline certes spectaculaire, mais surtout méticuleuse et laborieuse. On aurait aimé s'attarder sur le savoir-faire des candidats plutôt que sur leur ressenti. Se démarquant toutefois dans la foule des compétitions cathodiques, Face off n'en est pas moins une émission estivale fraîche et divertissante. — Marie-Hélène Soenen

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